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18/11/2019

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Un début de campagne marqué par des protestations : Les candidats face au hirak18/11/2019                                                           Alger, premier jour de la campagne électorale. Il fait gris. Temps maussade. En flânant dans les rues de la capitale, on n’a pas trop l’impression qu’on est à moins d’un mois d’une élection présidentielle, et que la campagne a officiellement démarré. 3Les candidats et leurs représentants se font discrets. Ils tâtent encore le terrain. Dès lors, ce dimanche avait tout l’air d’un jour ouvrable ordinaire, avec ses embouteillages, ses marchés grouillants, ses cafés animés, ses écoliers piaillant sous les préaux… Le seul indice urbain qui trahisse l’«événement», ce sont tous ces panneaux d’affichage dressés timidement au bord des trottoirs et des places publiques, et destinés à recevoir les portraits des 5 candidats.777 Seulement voilà : sur tous les panneaux que nous avons croisés, soit environ une dizaine, point de candidats, comme s’ils étaient totalement «invisibilisés» par le hirak. La seule affiche que nous ayons aperçue ce dimanche, c’était près du stade d’El Biar, et c’était un poster à l’effigie du candidat Abdelkader Bengrina. D’ailleurs, des cinq prétendants à la magistrature suprême, il est le seul à avoir entamé sa campagne à partir d’Alger. Sur sa page Facebook, son community manager a posté ce message accompagnant des photos de ce meeting inaugural : «Bengrina au milieu du peuple. Il a entamé sa campagne électorale depuis la Grande-Poste.»                Le choix du site n’est évidemment pas anodin, le bâtiment néomauresque représentant un haut lieu symbolique du hirak. Et Bengrina n’a de cesse de clamer son attachement au mouvement populaire. Cette première sortie a été toutefois chahutée par des manifestants qui l’ont vertement vilipendé. Le candidat s’est ensuite rendu au port d’Alger «où il s’est étalé sur son programme électoral, notamment le volet économique», rapporte l’APS.  Hormis cette apparition, il n’y a pas vraiment de campagne au sens plein du terme. L’animation est au point mort. Sur les grandes artères, pas de permanences électorales, pas d’événementiel. Visuellement, les murs de la ville boudent les candidats, et les seuls slogans admis sont encore ceux du hirak. Côté vox populi, en discutant avec les gens, une tendance lourde se dégage : le rejet radical des élections.Une position clairement exprimée, au demeurant, lors des manifs successives du vendredi et du mardi, comme cela s’est une nouvelle fois confirmé ce vendredi où des centaines de milliers de manifestants ont bravé le froid, les pluies diluviennes et le «tabrouri» pour signifier leur opposition à la feuille de route du pouvoir en place.888 888Pratiquement, toutes les personnes que nous avons approchées ignoraient que la campagne débutait ce dimanche. Et la majorité d’entre elles semblait avoir du mal à retenir les noms des candidats en lice. A Bab El Oued, tous les panneaux électoraux sont vides, et les seules affiches qu’on peut voir sont celles incitant les Algériens à aller voter ou bien celles relatives à la «révision exceptionnelle des listes électorales».Près du bureau de poste, à quelques encablures de la place des Trois-Horloges, une affiche représentant une jeune femme et un jeune homme drapés de l’emblème national arbore ce slogan : «Je choisis l’Algérie, je vote»                     Sur l’affiche placardée à cet endroit, les visages des deux personnages sont griffés. Il faut cependant relever que les panneaux d’affichage, eux, sont indemnes, et aucun de ceux que nous avons vus n’a été vandalisé. Toutefois, ce n’est pas le cas de tous les panneaux électoraux à en croire des images postées sur les réseaux sociaux et montrant des espaces d’affichage détournés à des fins «hirakiennes». Une photo émouvante donne à voir des portraits de détenus d’opinion collés à la place de ceux des candidats. D’autres visuels montrent des placards barbouillés de messages et autres slogans antisystème. Sur une image postée par un activiste résidant à Miramar, près de Raïs Hamidou, se décline un panneau électoral barré de cette sentence iconoclaste : «Miramar pas de vote. Dégagez !» Le même activiste a posté un autre message, photo à l’appui, où il écrit : «On vous a dit pas d’élections à Miramar. Vous la repeignez, on remet ça. Ramenez un vigile». «Personne ne votera à Bab El Oued !» Pour revenir à Bab El Oued, le sentiment général est au rejet catégorique du scrutin comme le résume ce jeune homme rencontré dans un magasin de chaussures : «90% du peuple est contre le vote», lâche-t-il, avant de lancer : «On ne peut pas laisser passer ça. Il faut poursuivre la mobilisation jusqu’à l’annulation du vote.» Pour lui, rien n’est encore joué et il est tout à fait possible de faire «capoter» l’élection du 12 décembre. Dans un taxiphone, pas loin de l’ancien marché de Bab El Oued, discussion à bâtons rompus avec trois enfants du quartier qui ont entre 45 et 50 ans, et qui sont tous résolus à boycotter l’élection tout en continuant à battre le pavé comme tous les vendredis du hirak dont ils n’ont pas raté une miette.    Le gérant de la boutique en est persuadé : «Personne ne votera à Bab El Oued. On l’a vu à chaque élection : il y a une école juste à côté, et les jours de scrutin, vous avez trois chats qui viennent glisser leur bulletin dans l’urne», soutient-il. Son acolyte gage même que la participation ne dépassera pas les «1%». Ce dernier poursuit : «Les candidats n’ont pas intérêt à mettre les pieds ici, la population risque de leur réserver un accueil particulièrement hostile. Mais je suis contre la violence. Ceux qui sont pour le vote doivent pouvoir donner leur voix au candidat de leur choix en toute quiétude                                                                       On doit rester Silmiya jusqu’au bout.» Et de faire remarquer : «C’est déjà énorme ce que le hirak a accompli jusqu’à présent. Dans n’importe quel autre pays, cela aurait fait des milliers de morts. Il faut continuer sur cette voie pacifique et déterminée.» Notre interlocuteur estime que «le vote va passer». «Ils sont prêts à tout pour introniser leur Président.» «Oui, mais ce Président, on ne le reconnaîtra pas. Quel que soit le résultat, on ne le reconnaîtra pas, et on continuera à manifester hatta yetnahaw ga3 ! (jusqu’à ce qu’ils s’en aillent tous)», martèle son voisin.                «C’est l’issue la plus sage à la crise»                                                                             Le gérant émet ensuite cette réflexion : «Je me demande pourquoi ils ont fait voter la loi de finances 2020 et la loi sur les hydrocarbures ? Après ça, quelle autorité aura le soi-disant futur Président ? ça n’a pas de sens !» «On continue à résister pour nos enfants, puissent-ils connaître une Algérie meilleure», soupire-t-il. Ce à quoi acquiesce un autre hirakiste : «Moi, je sais qu’ils ne vont jamais lâcher le pouvoir comme ça. Mais je continuerai malgré tout à sortir pour dire je ne suis pas d’accord ! Comme ça, si demain mon fils ou ma fille me demandent qu’est-ce que tu as fait quand ce pouvoir a voulu instaurer un régime militaire, je leur dirai : je suis sorti et j’ai crié ‘‘maraniche qabel’’ (je n’accepte pas cet état de fait).»                                    Si les positions ici semblent tranchées, nous avons rencontré des citoyens qui avaient un autre avis sur la question. C’est le cas de Farid et Chakib, respectivement 34 et 32 ans, tous deux cadres dans une société de transport public. Nous les avons croisés près du cimetière Sidi M’hamed, à Belcourt. Farid le dit sans ambages : «J’ai bien l’intention de voter. D’ailleurs, j’ai toujours voté et je n’ai raté aucune élection. Je pense que c’est l’issue la plus sage à la crise. Il faut savoir raison garder et mettre nos émotions de côté.» Farid confie au passage qu’il n’a jamais participé aux manifs du vendredi.

Pour lui, «le hirak ne mène à rien». Un point de vue partagé par Chakib : «Moi, je ne crois pas du tout à l’idée que ce mouvement est spontané. Ça pue la manip’. Qui a fait sortir ces gens le 22 février ? J’ai analysé plusieurs images et j’ai un fort pressentiment qu’il y a la main d’Otpor derrière.» Et de poursuivre : «Pour moi, il y a une îssaba au sommet et une autre qui est derrière le hirak. Et le peuple est pris en tenaille au milieu. Je ne veux pas être un mouton.

Mais à tout prendre, je préfère encore la îssaba qui dirige actuellement le pays. Elle a au moins le mérite de n’avoir pas tiré sur le peuple, et d’avoir envoyé un bon paquet de corrompus en prison.» Chakib est convaincu qu’«objectivement, le vote est la solution». Visiblement, cela n’a pas suffi pour le pousser à aller aux urnes : «Mais je ne voterai pas !» insiste-t-il. «C’est tous les mêmes. Ils font tous partie de la bande !»

Autre position, autrement plus ambiguë : celle de cet épicier du boulevard Belouizdad qui nous dit : «Je ne m’intéresse pas aux élections, khatini boulitic (la politique ne me regarde pas). Peut-être que j’irai voter au dernier moment, on verra. Le plus important pour moi, c’est de gagner ma croûte, et pour le moment, c’est mort.»

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Entrepreneuriat féminin en Algérie : La frilosité des banques mise à l’index.     Elles sont rarement, pour ne pas dire jamais, considérées comme des femmes capables de valoriser l’entreprise autant que les hommes, de s’assumer seules ou d’assister les autres. Les préjugés culturels et sexistes, les discours générés, répandus dès le plus jeune âge, y sont pour quelque chose.                                                                     La mobilisation doit, à ce titre, s’intensifier pour que cet état de fait puisse changer.» Ce reproche et cet appel de l’une d’entre elles, Nadia Habes, industrielle, actionnaire dans un grand groupe familial, trois laboratoires de production de médicaments et dermo-cosmétiques, basé entre Annaba et El Tarf, en dit long sur le manque de confiance à l’égard des compétences et des qualifications professionnelles des femmes entrepreneures algériennes. elles restent sous-représentées et timidement visibles dans le paysage des affaires, bien que plus d’une étude sociologique le confirme, l’envie entrepreneuriale est aussi identique chez les femmes que chez les hommes, à cause d’un différentiel de soutien, encore assez criant, des acteurs traditionnels de l’économie, tels que les banques, grandes entreprises, institutions et les structures d’accompagnement. Des chiffres en trompe-l’œil                                                                                                         Selon les dernières statistiques de l’Association des femmes chefs d’entreprise Savoir et vouloir entreprendre (SEVE), notre pays comptait, en 2018, environ 150 000 femmes chef d’entreprise (hors professions libérales et activités agricoles) sur un total de plus de 1,96 million de chefs d’entreprise, soit 7,6% de la population d’affaires.                                             Bien qu’elle demeure assez faible comparativement aux standards internationaux, africains en particulier, la tendance, toujours selon SEVE, serait à la hausse ; la création d’entreprises par les femmes en Algérie aurait progressé de 25% au cours de ces cinq dernières années. Aussi, un bond de 16% par rapport à 2015 et 23% par rapport à 2012. Plus de 13% de ces femmes seraient à la tête de PME et PMI. Or, «en réalité, ce taux ne saurait dépasser les 3%.                                                                  Dans ces statistiques, si l’on s’est basé sur le nombre de registres du commerce, tout le monde sait que la pratique des prête-noms est très répandue dans notre pays. Nombre de mes consœurs s’accordent à dire que sur ces quelque 150 000 femmes chefs d’entreprise, à peine 5000 le sont concrètement.Aussi, il suffit de quelques recherches pour s’apercevoir que le plus grand nombre d’entreprises se créent avec des registres de commerce portant sur des activités traditionnelles (pâtisserie, coiffure, couture, esthétique, artisanat…). Ce n’est pas pour les dévaloriser, loin s’en faut, mais ce n’est certainement pas ce type d’activités qui va faciliter l’épanouissement de l’entrepreneuriat féminin et contribuer au développement et à la croissance économique tant espérés», estime Mme Habes.Et d’ajouter : «Il ne faut pas se voiler la face, nous l’avions dit depuis nombre de tribunes, et nous le répétons, une fois encore, chez nous, l’entrepreneuriat féminin est synonyme de coiffure, couture, production artisanale, garderie d’enfants, petits services ou pâtisserie, activités qui ne requièrent pas de gros moyens financiers.Mais rien, absolument rien, ne justifie le fait que les femmes soient et restent cantonnées à ces secteurs d’activité traditionnelle.» A l’en croire, le système bancaire y est pour quelque chose puisque beaucoup de femmes tentées par l’aventure entrepreneuriale et porteuses de projets économiquement solides et prometteurs hésitent à s’y lancer et un nombre significatif d’entre elles renoncent en cours de route du fait de l’accès de plus en plus limité aux services financiers. Cette appréhension, l’une des causes majeures d’abandon des projets féminins de création d’entreprises a, toujours selon cette industrielle, «de multiples origines, dont et surtout la peur de l’échec, du risque pesant sur le patrimoine du foyer et donc de la famille, et ce, outre beaucoup d’autres facteurs d’inhibition et d’auto-disqualification».                                                                   D’où son appel à l’adresse des autorités nationales à pallier la frilosité des banques, de plus en plus perceptibles à l’égard des projets féminins dans le domaine du grand business, ce persistant béta-bloquant les exhortant à s’inspirer des modèles européens et certains pays arabes et africains où existent des fonds de garantie exclusivement dédiés à la création, la reprise ou au développement d’entreprises à l’initiative des femmes. Mis en place, ce fonds «pourrait être d’un apport indéniable dans la promotion du partenariat féminin algérien Il est susceptible de renforcer les chances de pérennité des entreprises nouvellement créées, car je pense que cela n’est pas une particularité algérienne, les PME mises sur pied par des femmes disparaissent au bout de quelques années d’activité par manque de contrats et de marchés publics ainsi que de financements qui sont souvent l’apanage des hommes.+ +Dit autrement, la frilosité des systèmes bancaires à financer les entreprises montées ou reprises par des femmes est pour beaucoup dans la mort rapide de ces entreprises», insiste-t-elle.888 88Mme Habes, représentante de l’Algérie au très hermétique Conseil des femmes d’affaires arabes (CFAA) où elle siège au conseil d’administration aux côtés de grandes fortunes, des têtes couronnées, des ministres, ambassadrices, sénatrices comme la princesse Hessa Saâd El Abdallah Salem Essabah du Koweït, secondée par Mme Leila Mabrouk, El Hadi El Khayat, fille de l’ancien ministre des Affaires étrangères de Tunisie sous l’ère Bourguiba. Y siègent également Mouna Djamal Abdenasser (fille du leader égyptien), les princesses Myriam Hamad Al Khalifa et Hend Salman Al Khalifa du Bahreïn, la millionnaire Najlaa Moussa Echafai du Qatar, la ministre Cherifa Khalfan Alyahiaia du Sultanat d’Oman…, admet, toutefois, que des initiatives commencent à être prises en faveur de l’entrepreneuriat féminin : «Prenant de plus en plus conscience de la sous-représentativité de la femme dans la communauté des affaires et sous la pression d’associations et organisations patronales féminines, le gouvernement a récemment mis en œuvre des dispositions encourageantes dans le cadre de la nouvelle stratégie adoptée en 2018.                                                                       Cette stratégie vise à accompagner les femmes entrepreneures et celles porteuses de projets innovants afin de leur permettre d’affronter les contraintes et les obstacles auxquels elles se heurtent au quotidien. Cette stratégie répond aux exigences des Objectifs de développement durables onusiens (ODD) 2030, notamment à travers la mise en œuvre de l’ODD n°5 qui est de parvenir à l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles».                                                                                    Médiocre présence dans les forums internationaux          Toujours dans la perspective de booster l’entrepreneuriat au féminin, «une nouvelle loi portant développement de la PME a été récemment promulguée.Y est prévue de série de dispositifs et de mesures visant à soutenir et à encadrer institutionnellement la création d’activités par les femmes auprès des systèmes bancaires pour leur faciliter le financement des investissements, dans le secteur de l’industrie en particulier».                                                                                                                Mais, aux yeux de celle que le réseau Femmes chefs d’entreprises mondiales (FCEM), alors présidée par l’Italienne Laura Frati Gucci, propriétaire de la célèbre marque de luxe Gucci, avait été consacrée, en septembre 2013, meilleure femme chef d’entreprise au monde, le chemin à parcourir reste long pour que la business woman algérienne puisse avoir la place qui lui sied et faire parler d’elle à l’étranger. «Les femmes d’affaires algériennes sont très peu présentes dans les grands forums internationaux : les premières sont les Africaines (Sénégal, Cameroun, Niger, Mali, Gabon, Afrique du Sud, Côte d’Ivoire, Maurice, Mauritanie, Rwanda…). Elles sont suivies des Marocaines, puis des Egyptiennes et des Tunisiennes. Dans la région du Golfe, il y a beaucoup de femmes d’affaires (Koweït et Bahreïn).  En Mauritanie, les femmes chefs d’entreprise sont bien plus nombreuses que leurs collègues hommes. Aussi, l’indice Mastercard de l’entrepreneuriat féminin (MIWE) a fait ressortir que sur plus d’une cinquantaine de pays africains étudiés en 2018, le Ghana était le plus grand producteur de femmes entrepreneurs ; 46,4% des entreprises du pays détenues par des femmes. L’Ouganda vient en troisième position, après l’Afrique du Sud, avec 33,8% de ses affaires contrôlées par des femmes.Nous sommes les dernières. La preuve, des forums mondiaux s’organisent en Tunisie, au Maroc et au Sénégal. En Algérie, même pas un forum régional», rappelle, avec dépit, notre interlocutrice. Malgré cette ascension des femmes africaines dans l’entrepreneuriat ou dans le monde arabe, la parité dans les économies les moins riches et les plus développées, n’est, semble-t-il, pas globalement pleinement et entièrement acquise. Les inégalités politiques et économiques persistent encore. Des statistiques récentes ont révélé que les femmes forment 70% des pauvres, elles possèdent moins de 2% des terres et reçoivent moins de 5% des prêts bancaires. Dans le monde, il y a, en moyenne, 16% de femmes parlementaires et moins de 10% de chefs d’Etat et de gouvernement.

> Dossier réalisé par   Naïma Benouaret     

 

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