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Actualités : LE PROJET DU MÉTRO D’ALGER QUASI ACHEVÉ
En attendant la mise en service commerciale

Le projet du métro d’Alger est quasiment achevé, attendant uniquement sa mise en service commerciale.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir)- Ce qui était naguère de l’Arlésienne semble, dorénavant, une proche réalité. Lancé au début des années 1980, retardé durant la décade suivante et relancé depuis 2003, le projet du métropolitain d’Alger est au stade des dernières retouches. Du moins pour la ligne n°1, qui doit relier la Grande-Poste à Haï-el- Badr (Kouba) sur près de 10 kilomètres. Des retouches qui portent sur la finition des 10 stations prévues sur ce parcours, le poste de commande centralisé (implanté aux Anassers), les ateliers de maintenance et de rénovation situés à Bachdjarah, ainsi que l’achèvement des installations et équipements de contrôle et de signalisation. En relevant que la sécurité du futur métro d’Alger sera assurée par 500 policiers formés en France, avec l’assistance de la RATP El Djazaïr, gestionnaire du projet. Ainsi, tout semble prêt pour accueillir les 14 rames du métro, qui vont transporter en rotation plus de 40 000 voyageurs à une vitesse maximale de 70 km par heure. Soit un parcours de près de 15 minutes entre les deux stations citées plus haut, en passant par les stations de Khelifa Boukhalfa, 1er- Mai, Aïssat-Idir, Hamma, le Jardin d’Essai, les Fusillés et la cité Mer-et- Soleil. C’est ce que le ministre des Transports, Amar Tou, accompagné par plusieurs membres du gouvernement et d’institutions nationales, de personnalités de la société civile et représentants des médias nationaux, a pu constater hier. Montés à bord de la rame 9 du métropolitain, ces passagers ont voyagé dans des conditions de confort et de célérité appréciables, similaires à celles qui prévalent à bord des métropolitains étrangers. Ces pionniers de la ligne 1 ont constaté que les travaux avancent très bien. Cela même si l’esthétique de la station de Hai-El-Badr, de type gothique, n’a pas eu l’air de plaire au ministre des Transports et au ministre d’Etat, représentant personnel du chef de l’Etat, Abdelaziz Belkhadem. En attendant la mise en service commerciale, que le grand public puisse voyager à bord de ce métro. Ce que le ministre des Transports, convaincu, promet «en 2009». Comme les habitants d’Alger pourront voyager, d’ici quelque temps, au-delà de la ligne n°1, sur près de 20 km. Des extensions sont prévues et, pour certaines, déjà lancées vers El-Harrach et Bourouba, la place des Martyrs et Aïn-Naâdja et, plus tard, vers Bab-El-Oued et Chevalley notamment. Le métro sera relié au tramway d’Alger, aux téléphériques et aux transports collectifs.
C. B.