MARDI 14 JU I LLET 2009
MARDI 14 JU I LLET Tuesday, July 14, 2009
ĂĂĄĂĂĄĂĂĂĂ 14 ĂĂŠĂĂĄĂĂ 2009 ĂĂĄĂŁĂŠĂĂĂ ĂĄĂ 22 ĂĂĂ 1430Ă„Ă
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Pause-Café Un été algérien (8) | ||
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SOLIDARITÉ APRÈS UNE DÉLICATE INTERVENTION CHIRURGICALE DE PLUS DE 10 HEURES À son rĂ©veil, RomaĂŻssa dit : «Priez pour moi» | ||
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ACCUSÉ DE VIOLATION DE DOMICILE Le fils de Krim Belkacem mis en prison puis relĂąchĂ© | ||
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SOLIDARITÉ APRÈS UNE DÉLICATE INTERVENTION CHIRURGICALE DE PLUS DE 10 HEURES À son rĂ©veil, RomaĂŻssa dit : «Priez pour moi» | ||
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MASCARA 1 mort et 2 blessés dans un accident de la circulation | ||
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MEROUANA Suicide dâune femme de 38 ans | ||
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SOUK-AHRAS Suicide dâun jeune homme | ||
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AÏN-DEFLA Deux bergers assassinĂ©s par balle Ă Tarek Ibn-Ziad | ||
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TIARET Le procureur général et le président de la cour installés | ||
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Installation du nouveau procureur général de Batna | ||
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ACCUSÉ DE VIOLATION DE DOMICILE Le fils de Krim Belkacem mis en prison puis relĂąchĂ© | ||
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PROFILS OFFERTS PAR LâUNIVERSITÉ ET DEMANDE ÉCONOMIQUE LâinadĂ©quation ? | ||
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IL SERA ADOPTÉ AVANT LA FIN DE LâANNÉE Un diplĂŽme supĂ©rieur de lâenseignement professionnel | ||
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ENSEIGNANTS CONTRACTUELS Sit-in à travers les différentes wilayas | ||
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Les travailleurs de lâEtusa crient au scandale | ||
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FRONT NATIONAL ALGÉRIEN Un parti au bord de lâexplosion | ||
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BDL Zoubiri, nouveau SG dâentreprise | ||
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EL-EULMA Brusque flambée de la mercuriale ! | ||
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BEA Un comité de la femme travailleuse voit le jour | ||
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EN ATTENDANT LâARRIVÉE DE LA PRODUCTION SAISONNIÈRE Le prix de la tomate flambe | ||
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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/07/14/article.php?sid=85763&cid=2 |
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/07/14/article.php?sid=85772&cid=2 |
Dilem du Mardi 14 Juillet 2009 | Vu 3046 fois
Edition du Mardi 14 Juillet 2009
Editorial
À qui profite le crime ?
La volontĂ© de certains acteurs politiques, aussi bien en AlgĂ©rie quâen France de ressusciter le âQui-tue-qui ?â est aujourdâhui manifeste. MalgrĂ© le recul du chef de lâÉtat français et les prĂ©cisions de son ambassadeur en AlgĂ©rie, le mal est malheureusement fait.
AprĂšs avoir remis au goĂ»t du jour un dossier judiciaire pour en faire un outil de rĂšglement de comptes politico-diplomatiques, Paris revient Ă la raison en Ă©cartant lâidĂ©e dâune crise entre les deux pays allant mĂȘme jusquâĂ reprocher, en des termes Ă peine voilĂ©s, aux AlgĂ©riens dâavoir mal interprĂ©tĂ© les dĂ©clarations du prĂ©sident Sarkozy sur lâaffaire des moines de Tibhirine qui avait assumĂ© pleinement les propos du gĂ©nĂ©ral Buchwalter.
Pourtant, les choses Ă©taient claires et les prĂ©mices dâune vĂ©ritable tension diplomatique Ă©taient trĂšs perceptibles. Lorsquâon accuse lâAlgĂ©rie de âmensongeâ, mĂȘme si lâon lui confĂšre la qualitĂ© de âgrand paysâ, un usage connu dans les formulations diplomatiques pour attĂ©nuer lâampleur des accusations, on ne peut quand mĂȘme pas sâattendre Ă des fleurs.
Les rĂ©actions des mĂ©dias en AlgĂ©rie ont Ă©tĂ© Ă la mesure de la gravitĂ© des doutes français sur le terrorisme en AlgĂ©rie. Mais, officiellement, seul le parti du Premier ministre, le RND, a dĂ©noncĂ© ce quâil a considĂ©rĂ© comme une ânouvelle provocation Ă l'Ă©gard de l'AlgĂ©rie qui a souffert des affres du terrorisme dans le silence et la complicitĂ© des autresâ.
Le prĂ©sident Sarkozy, qui a ajoutĂ© une couche Ă la complexitĂ© des relations algĂ©ro-françaises mises Ă mal depuis la loi du 23 fĂ©vrier jusquâĂ lâaffaire Hasseni, semble toujours prisonnier des nostalgiques de lâAlgĂ©rie française et on se demande si lâancien attachĂ© militaire de lâambassade de France Ă Alger nâa pas dĂ©libĂ©rĂ©ment choisi la date du 5 juillet, anniversaire de lâindĂ©pendance, pour lĂącher son venin sur une institution qui a payĂ© le prix fort pour la sauvegarde de la RĂ©publique.
La volontĂ© de certains acteurs politiques, aussi bien en AlgĂ©rie quâen France, de ressusciter le âQui-tue-qui ?â est aujourdâhui manifeste. MalgrĂ© le recul du chef de lâÉtat français et les prĂ©cisions de son ambassadeur en AlgĂ©rie, le mal est malheureusement fait.
Mais une question demeure posĂ©e : Ă qui profitent les tensions diplomatiques qui sont dĂ©sormais rĂ©currentes entre les deux pays depuis le âil fautâ de François Mitterrand ?
S. T.
www.liberte-algerie.com
Dilem du Mardi 14 Juillet 2009 | Vu 3046 fois
Edition du Mardi 14 Juillet 2009
Editorial
À qui profite le crime ?
La volontĂ© de certains acteurs politiques, aussi bien en AlgĂ©rie quâen France de ressusciter le âQui-tue-qui ?â est aujourdâhui manifeste. MalgrĂ© le recul du chef de lâÉtat français et les prĂ©cisions de son ambassadeur en AlgĂ©rie, le mal est malheureusement fait.
AprĂšs avoir remis au goĂ»t du jour un dossier judiciaire pour en faire un outil de rĂšglement de comptes politico-diplomatiques, Paris revient Ă la raison en Ă©cartant lâidĂ©e dâune crise entre les deux pays allant mĂȘme jusquâĂ reprocher, en des termes Ă peine voilĂ©s, aux AlgĂ©riens dâavoir mal interprĂ©tĂ© les dĂ©clarations du prĂ©sident Sarkozy sur lâaffaire des moines de Tibhirine qui avait assumĂ© pleinement les propos du gĂ©nĂ©ral Buchwalter.
Pourtant, les choses Ă©taient claires et les prĂ©mices dâune vĂ©ritable tension diplomatique Ă©taient trĂšs perceptibles. Lorsquâon accuse lâAlgĂ©rie de âmensongeâ, mĂȘme si lâon lui confĂšre la qualitĂ© de âgrand paysâ, un usage connu dans les formulations diplomatiques pour attĂ©nuer lâampleur des accusations, on ne peut quand mĂȘme pas sâattendre Ă des fleurs.
Les rĂ©actions des mĂ©dias en AlgĂ©rie ont Ă©tĂ© Ă la mesure de la gravitĂ© des doutes français sur le terrorisme en AlgĂ©rie. Mais, officiellement, seul le parti du Premier ministre, le RND, a dĂ©noncĂ© ce quâil a considĂ©rĂ© comme une ânouvelle provocation Ă l'Ă©gard de l'AlgĂ©rie qui a souffert des affres du terrorisme dans le silence et la complicitĂ© des autresâ.
Le prĂ©sident Sarkozy, qui a ajoutĂ© une couche Ă la complexitĂ© des relations algĂ©ro-françaises mises Ă mal depuis la loi du 23 fĂ©vrier jusquâĂ lâaffaire Hasseni, semble toujours prisonnier des nostalgiques de lâAlgĂ©rie française et on se demande si lâancien attachĂ© militaire de lâambassade de France Ă Alger nâa pas dĂ©libĂ©rĂ©ment choisi la date du 5 juillet, anniversaire de lâindĂ©pendance, pour lĂącher son venin sur une institution qui a payĂ© le prix fort pour la sauvegarde de la RĂ©publique.
La volontĂ© de certains acteurs politiques, aussi bien en AlgĂ©rie quâen France, de ressusciter le âQui-tue-qui ?â est aujourdâhui manifeste. MalgrĂ© le recul du chef de lâÉtat français et les prĂ©cisions de son ambassadeur en AlgĂ©rie, le mal est malheureusement fait.
Mais une question demeure posĂ©e : Ă qui profitent les tensions diplomatiques qui sont dĂ©sormais rĂ©currentes entre les deux pays depuis le âil fautâ de François Mitterrand ?
S. T.
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Editorial À qui profite le crime ?
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La volontĂ© de certains acteurs politiques, aussi bien en AlgĂ©rie quâen France de ressusciter le âQui-tue-qui ?â est aujourdâhui manifeste. MalgrĂ© le recul du chef de lâÉtat français et les prĂ©cisions de son ambassadeur en AlgĂ©rie, le mal est malheureusement fait. AprĂšs avoir remis au goĂ»t du jour un dossier judiciaire pour en faire un outil de rĂšglement de comptes politico-diplomatiques, Paris revient Ă la raison en Ă©cartant lâidĂ©e dâune crise entre les deux pays allant mĂȘme jusquâĂ reprocher, en des termes Ă peine voilĂ©s, aux AlgĂ©riens dâavoir mal interprĂ©tĂ© les dĂ©clarations du prĂ©sident Sarkozy sur lâaffaire des moines de Tibhirine qui avait assumĂ© pleinement les propos du gĂ©nĂ©ral Buchwalter. S. T. |
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