Mauritanie : « Violents combats » entre l'armée et Al Qaida
De « violents combats » entre l’armée mauritanienne et des islamistes armés d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) se poursuivaient vendredi soir, a indiqué une source militaire mauritanienne haut placée. Il a refusé de préciser la localisation de ces affrontements, en Mauritanie ou au Mali voisin.
Auparavant, une source sécuritaire malienne avait affirmé à l’AFP à Bamako que des combats se déroulaient «entre Aqmi et l’armée mauritanienne, sur le territoire mauritanien, dans une zone frontalière de la région malienne de Tombouctou» (900 km au nord-est de Bamako).
Le 22 juillet, une opération militaire franco-mauritanienne avait déjà été menée contre une base d’Aqmi, dans le nord du Mali. Sept membres d’Aqmi avaient alors été tués.
Cette opération du 22 juillet visait, selon Paris, à libérer l’otage français Michel Germaneau, enlevé quelques mois plus tôt dans le nord du Niger. Mais Aqmi avait annoncé, le 24 juillet, avoir exécuté le Français pour venger la mort de ses membres.
Les différentes sources faisant état de nouveaux combats, vendredi soir, n’ont pas fait de lien avec l’affaire de l’enlèvement de cinq Français et deux Africains, deux jours plus tôt dans le nord du Niger. La mouvance d’Aqmi - et en particulier l’unité de l’Algérien Abdelhamid Abou Zeï - est soupçonnée d’être impliquée dans ce nouvel enlèvement au Sahel.
Les sept otages ont « traversé la frontière » entre le Niger et le Mali et se trouvent actuellement dans le désert malien, avait indiqué vendredi après-midi des sources sécuritaires nigériennes et algériennes.