Médicaments anti-cancéreux Bientôt l’usine de fabrication Par :
Prévue en principe à Sidi Abdellah, cette usine sera le fruit d’un partenariat entre l’Algérie et le Koweit. Elle devrait contribuer à alléger le calvaire des cancéreux qui, par on ne sait quelles obscures raisons, manquent, depuis quelque temps, cruellement de médicaments. Leurs cris et appels au secours n’ont jusqu’à présent rien changé à la situation.
Pour ce faire, «le dossier avance très bien», a assuré, ce matin, le ministre de l'Industrie, de la PME, et de la Promotion de l'investissement. Intervenant sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale, Mohamed Benmeradi a déclaré «nous avons pu enregistrer une avancée, à l’occasion d’une visite récente d’une délégation de haut niveau Koweïtienne» précisant qu’un accord d’entente a été signé entre les deux parties pour lancer une étude afin d’ identifier les contours de ce projet industriel. Il a dans le même contexte rappelé que cet accord algéro- Koweïtien serait régi selon la règle algérienne (51-49%). La partie algérienne est représentée par le groupe Saidal, son partenaire sera le fond d’investissement Koweïtien. Sur un autre plan et s’agissant de l’installation d’une usine Renault en Algérie, celle-ci demeure entourée de confusions. Dans sa réponse à une question relative à l’installation du groupe français en Algérie, Mohamed Benmeradi s’est en effet contenté d’affirmer que le travail continue sur ce dossier. «Des délégations d’experts de Renault ne cessent de venir pour repérer les sites et pour discuter également des filières. Il vaut mieux faire l’économie des déclarations, qui peuvent nuire un petit peu à l’avancée, mais ce qui est certain c’est que le projet est entrain de bien avancer», a-t-il souligné. Pourtant, le même ministre a récemment assuré que l'Algérie et le groupe français Renault sont sur le point de conclure un accord pour la réalisation d'une usine de fabrication de véhicules en Algérie, un partenariat qui sera développé selon une répartition du capital de 51-49%. A ce propos, le ministre de l'Industrie, de la PME, et de la Promotion de l'investissement a reconnu que les délais n’ont pas été respectés. «Oui c’est vrai. Nous pensions que nous allions parvenir à signer un document d’entente avant 2011 . Or, ça n’a pas été le cas pour des raisons objectives. Et ce sont les discussions portant sur la sous-traitance qui ont fait que les choses soient freinées», a-t-il argué. S’agissant des récentes déclarations du Président directeur général de Renault qui avait affirmé que «nous négocions, nous sommes intéressés mais il n’y a rien de concrétisé», Mohamed Benmeradi a préféré incriminer la presse qui fait «trop de commentaires à ce sujet», insistant une fois de plus que «nous continuons de travailler sur ce dossier d’une manière rigoureuse». Toujours dans le sillage des partenariats avec les constructeurs mécaniques, le ministre de l'Industrie, de la PME, et de la Promotion de l'investissement a indiqué que dans le cadre de la coopération avec l’allemand Daimler pour faire une usine aux normes Mercedes «le premier camion serait disponible en 2013». A l’horizon 2017, selon lui, cette même usine produira éventuellement 15 000 camions par an.
F.H
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