Super Tuesday»: plus d'Etats pour Obama, plus de délégués pour Clinton
Emmanuel Dunand AFP/Archives ¦ Hillary Clinton (g), Barack Obama (c) et John McCain, le 5 janvier 2008 sur un plateau télévisé à Manchester Le suspense jusqu'au bout. Le «Super Tuesday» aux Etats-Unis n'a pas permis de dégager un vainqueur définitif dans la course à l'investiture démocrate pour la Maison Blanche. Mais en remportant l'Etat clé de la Californie (370 délégués en jeu, le plus important contingent), Hillary Clinton remporte toutefois la mise (53% contre 38%).
Hillary Clinton a aussi gagné trois grands Etats du nord-est (New York, New Jersey, Massachusetts) tandis que son rival a remporté notamment son Etat de l'Illinois (nord), deux Etats du sud profond (Géorgie et Alabama) ainsi que le Connecticut. Au total, selon le site du «New York Times», Hillary Clinton est donnée gagnante dans huit Etats et Barack Obama dans treize. Le résultat est encore incertain au Nouveau-Mexique.
«Impatiente de continuer le débat» |
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Les taxis bloquent la circulation dans plusieurs villes de France
Décryptage : Pourquoi les taxis sont-ils en grève?  Les taxis bloquent la circulation dans plusieurs villes de France S. POUZET / 20 MINUTES ¦ Manifestation des taxis en région parisienne, le 6 janvier 2008. La manifestation des chauffeurs de taxis a commencé mercredi matin dans plusieurs villes de France. A Rouen, plusieurs opérations «escargot» rendent l’accès au centre ville difficile. Les gendarmes signalent déjà plus d’une dizaine de kilomètres de bouchons, comme à Lyon, où environ 300 taxis ont bloqué les accès sud à la ville, aux alentours du tunnel de Fourvière. A Brest, c’est l’aéroport et le dépôt de carburant qui ont été encerclés par des voitures.
Dans le sud de la France, l'accès au centre et à la gare TGV d'Aix-en-Provence est difficile, tout comme l'accès au centre ville de Marseille.
Environ 300 taxis bloquent depuis 9 heures l'autoroute A9 au niveau de la frontière franco-espagnole.
A Lille et Strasbourg, de premières opérations escargot ont été menées |
Obama, pourquoi les Français l'adorent
Chip Somodevilla AFP/Getty Images ¦ Barack Obama, le 3 février 2008 à Wilmington dans le Delaware
De nombreux démocrates américains auront à choisir mardi, lors du «Super Tuesday», entre Barack Obama et Hillary Clinton. En France, le choix est déjà fait. Chroniqueurs, éditorialistes, politiques ou responsables associatifs, tous sont fascinés par le sénateur de l’Illinois. «Cet engouement est palpable», affirme l’historien des Etats-Unis et biographe de Barack Obama, François Durpaire. Celui qui a vendu près de 8.000 exemplaires de «L’Amérique de Barack Obama» (co-écrit avec Olivier Richomme, éd. Démopolis) rappelle que de nombreux médias communautaires «noirs», comme Afrik.com, se sont intéressés très tôt au candidat d’origine kenyane. Avant que des magazines, comme «L’Express», en fassent leur Une. «Les chiffres de vente du numéro spécial Obama ont été honorables, glisse Christian Makarian, directeur de la rédaction délégué. Nous en avons vendu autant que s’il s’agissait d’un sujet de société classique français».
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