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Actualités : Les mandataires et les commerçants de gros menacent Tensions en vue sur les fruits et légumes
Les opérateurs et commerçants de gros de fruits et légumes dénoncent l’absence de marchés de gros répondant aux normes et menacent de sortir dans la rue.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) Prolifération et prédominance du marché informel, spéculation, absence d’organisation et de normalisation, les mandataires et commerçants de gros de fruits et légumes montent au créneau et demandent des solutions pour organiser le secteur du marché de gros en Algérie. Réunis, hier, au siège de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), aile Salah Souilah, les commerçants de gros, venus de plusieurs wilayas du pays, ont débattu des problèmes qui gangrènent le secteur depuis plusieurs années. Ils appellent les autorités à trouver une solution au problème, autrement ils menacent de tenir des actions de protestation au niveau national pour se faire entendre. Selon Salah Souilah, président de l’UGCAA, le ministère du Commerce, malgré les différentes sollicitations, n’a pris aucune initiative pour régler le problème. «Nous avons saisi à plusieurs reprises le ministre du Commerce, ce dernier nous envoie au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales prétextant que les marchés de gros relèvent de sa tutelle», a expliqué M. Souilah qui qualifie l’attitude du ministre du Commerce de fuite en avant. Selon l’intervenant, le gouvernement n’a pas arrêté de faire des promesses sans jamais les appliquer. Les concernés refusent de continuer à travailler dans de telles conditions et demandent l’accélération des finalisations des projets en cours de réalisation depuis 2007. «Les projets de réalisation de nouveaux marchés ont été entamés depuis 2007 et jusqu’à présent aucun projet n’a vu le jour», a dénoncé Salah Souilah. Selon le ministre du Commerce, 2 milliards de dinars ont été investis durant le dernier quinquennat dans la réhabilitation des marchés. 2 000 marchés de gros sont au programme du département de Benbada. S. A.
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Actualités : MILOUD BRAHIMI À LA CHAÎNE III : «Le combat pour les droits de l’Homme est lié à la démocratisation de l’Algérie»
Invité, hier matin, de la Chaîne III, Me Miloud Brahimi a indiqué que l’Algérie doit encore faire des progrès en matière de promotion des droits de l’Homme et de démocratisation. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) Me Miloud Brahimi estime que des avancées ont été enregistrées en matière de protection des droits de l’Homme. «Aujourd’hui, nous célébrons la Journée mondiale des droits de l’Homme et hier celle de la lutte contre la corruption. Comme ce sont des manifestations universelles, quelque part c’est l’hommage que rend le vice à la vertu. Le combat pour les droits de l’Homme est une réalité dans ce pays, il a commencé lors du Printemps berbère au début des années 1980. Cela a permis l’émergence de ligues et cela a surtout permis de comprendre que le combat pour les droits de l’Homme est lié à la démocratisation. Il est clair que nous avons fait des progrès et que nous avons beaucoup avancé, le multipartisme est une réalité bien que ce ne soit pas réellement le cas sur le plan syndical», a-t-il expliqué hier matin sur les ondes de la Chaîne III. Mais pour l’avocat algérois, des efforts doivent être déployés en matière de promotion de la démocratie. Interrogé sur la notion des droits de l’Homme dans le domaine judiciaire, il a indiqué que celle-ci pouvait être imposée à travers la stricte application de la loi. «Je ne suis pas un fanatique de l’indépendance de la justice car elle est très mal comprise. Cette indépendance a un sens précis, c’est celui de permettre au juge d’appliquer la loi, toute la loi, rien que la loi. L’indépendance n’a jamais signifié au juge d’en faire qu’à sa tête. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas dire que la justice soit au niveau que nous souhaitons. C’est un problème de formation, un problème culturel. Ce que je dis des juges, je le dis également des avocats.» Miloud Brahimi a dénoncé la systématisation de la détention préventive dans les juridictions algériennes. «En matière de crime économique, je suis contre la détention préventive car je ne comprends pas en quoi elle peut favoriser la manifestation de la vérité. En réalité, la détention préventive est devenue chez nous une condamnation préventive. Vous avez des gens qui restent des années en prison avant même que la justice n’ait statué sur leur cas et parfois ces personnes sont acquittées ou condamnées simplement pour couvrir la détention préventive. Il y a des abus. Je n’ai pas peur de parler de l’actualité, dans l’affaire Khalifa il y a des gens qui sont détenus arbitrairement. Dans les affaires Sonatrach I et Sonatrach II, je pense que des personnes sont détenues sans aucune raison pour justifier cette détention et avant que la justice n’ait statué sur leurs cas.» «Actuellement, il y a une initiative lancée par le ministre de la Justice en matière de présomption d’innocence et de détention préventive. C’est l’occasion de l’en féliciter en espérant que ce chantier aboutira à des décisions concrètes», a-t-il souligné. Par ailleurs, Miloud Brahimi a estimé que le phénomène de la corruption n’est pas plus étendu en Algérie que dans d’autres pays. Selon lui, c’est «la liberté» dont jouissent les journalistes de la presse écrite qui «amplifie» les affaires de corruption. T. H.
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Sports : News des Verts
Rétabli, Bougherra reprend en solo Le défenseur international algérien, Madjid Bougherra, blessé au mollet, a repris les entraînements en solo au sein de son équipe qatarie, Lekhwiya. Le capitaine de la sélection algérienne avait contracté sa blessure il y a deux semaines au cours d'un match de championnat. Il avait déclaré qu'il allait s'éloigner des terrains pour une durée de quatre à six semaines. L'ex-joueur des Glasgow Rangers (Ecosse) ne devrait pas tarder à réintégrer les entraînements collectifs de son équipe, ajoute la même source, précisant que l'arrière central des Verts devrait d'abord disputer un match amical avec sa formation réserve avant de renouer avec la compétition officielle. Bougherra (32 ans), qui s'apprête à disputer son deuxième mondial de suite avec la sélection algérienne en fin de saison au Brésil, avait déclaré après sa blessure qu'il allait profiter de la période de repos à laquelle il a été soumis pour «souffler un peu», reconnaissant avoir été «quelque peu fatigué» vu le nombre important de rencontres qu'il a disputées en club et en sélection depuis son retour de sa blessure (pubalgie) en janvier passé.
90 minutes de jeu pour Djebbour L'attaquant international algérien de Sivasspor, Rafik Djebbour, a pris part à l'intégralité du match de son équipe, lundi soir, en déplacement face au Besiktas (1-1), dans le cadre de la 14e journée du championnat turc. Titularisé par son entraîneur, l'ancien international brésilien Roberto Carlos, Djebbour enchaîne ainsi les matchs en tant que titulaire avec sa nouvelle formation, après un début de saison en demi-teinte. Mené au score dès la 5e minute après une ouverture du score par le Portugais Hugo Almeida, Sivasspor a réussi à remettre les pendules à l'heure par l'entremise de Manuel da Costa (71e).
Halliche voit rouge Le défenseur international algérien, Rafik Halliche, a écopé d'un carton rouge à la 90e minute du match perdu en déplacement par son équipe, Académica Coimbra, sur le terrain de Vitoria Setubal (1-0) lundi soir pour le compte de la 12e journée du championnat de Portugal de football. Halliche, qui revient d'une blessure l'ayant éloigné des terrains pendant plusieurs semaines, risque d'être freiné dans son élan par cette expulsion qui devrait lui coûter une suspension d'au moins deux matches. Dans cette rencontre face à Setubal, le défenseur central algérien enchaînait sa troisième titularisation de suite, montrant par là même de belles dispositions, selon les spécialistes, estimant qu'il est sur la bonne voie pour retrouver la plénitude de ses moyens. Le joueur de 27 ans a manqué les deux derniers matches des Verts face au Burkina Faso en barrages qualificatifs à la Coupe du monde, pour laquelle l'équipe nationale a validé son billet.
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Culture : HCA Yennayer célébré officiellement à Tébessa
Les célébrations officielles de Yennayer, marquant le début du nouvel an berbère, se dérouleront du 9 au 14 janvier prochain à Tébessa, dans l'extrême est du pays, a annoncé dimanche, à Bouira, le responsable de la promotion culturelle au Haut- Commissariat à l’amazighité (HCA), El Hachemi Assad. Les festivités de l’an 2964 du calendrier amazigh se tiendront à la maison de la culture de Tébessa sous la forme d’une caravane culturelle comprenant un mini- salon du livre amazigh, des projections de films ainsi que des ateliers d'initiation à l'écriture et à la lecture de tamazight mais aussi à l’art culinaire, a précisé M. Assad. Le choix de la ville de Tébessa a été fait pour souligner, a-t-il tenu à signaler, «la dimension nationale de tamazight» et répond, d'autre part, à «une forte demande de la société civile et du monde artistique» de cette ville pour accueillir l'événement. D’essence agraire, le calendrier amazigh remonte à 950 av. JC, date à laquelle, selon les chercheurs, le roi berbère Chachnaq a vaincu le pharaon d'Egypte avant de fonder une dynastie qui règna sur ce pays pendant deux siècles. Il constitue un évènement célébré chaque année dans tous les pays d’Afrique du Nord. Organisée depuis 1999 par le HCA dans des villes différentes, la célébration officielle de Yennayer s’était tenue en 2013 à Timimoun, dans la wilaya d’Adrar.
A moins d’être débiles, ils ne vont pas ramener un mec qu’ils ont eux-mêmes exfiltré ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Plus de 100 chefs d’Etat ont assisté aux cérémonies à la mémoire de Nelson Mandela. Pour l’Algérie, Abdekka se rendra en personne auprès de Mandela. Les préparatifs du…
… voyage sont en cours !
«Tayeb Louh a refusé de s’exprimer sur l’affaire Khelil.» Je crois – en fait je suis même sûr — que c’est la phrase la plus vide de sens qu’il m’ait été donné de lire depuis des lustres et des abat-jours ! M’enfin, camarades journalistes ! Que vouliez-vous vraiment que Si Tayeb, ministre du redressement judiciaire, vous dise d’autre que «No comment» sur cette affaire Khelil ? Rien ! Il ne peut rien dire. Que peut-on dire sur un mec qui a été exfiltré par le Palais à temps, pour échapper aux enquêteurs venus chez lui ? EXFILTRER. Je n’ai pas d’autres caractères typographiques que ceux en majuscules pour bien souligner la gravité de l’acte commis en faveur de l’ancien ministre de leur énergie. Sauf si les copines et copains du service qui s’occupe de confectionner le journal me sortent de dessous les fagots quelque surlignage ou police assez grasse et bedonnante pour donner toute la mesure de l’énormité de la chose. EXFILTRER ! On l’a évacué comme des Marines évacueraient des otages ou des espions à eux d’une zone d’opération hostile. Ils l’ont sorti du pays comme on sortirait en douce un produit illicite, interdit à l’export. Quand tu diriges un pays, et que tu vas jusqu’à un acte pareil, que tu te résous à une telle solution-commando, après, si on t’interroge sur l’exfiltré, bien évidemment que tu ne dis rien ! Que vouliez-vous, Allah Yerham Babakoum que Louh vous dise ? Qu’il vous jure que la justice algérienne va tout faire pour ramener Super Chakib au pays, le juger et le punir pour tout le mal qu’il a fait à notre sous-sol ? Fais dodo, l’enfant dort, t’auras ton lolo ! Fais dodo, l’enfant dort, t’auras ton gâteau ! Ah ! Ben oui ! A ce niveau de crédulité, y a plus que les berceuses à chanter. Il y a un «contrat» qui court sur la tête de Khelil. Oui ! «Un contrat de protection royale». Les gens ont été placés à la tête de ministères clés pour deux missions précises. Mitonner des présidentielles aux petits oignons et sauver la tête argentée de Khelil. D’ailleurs, dans l’ordre, je crois qu’il faut inverser les priorités. La tête argentée avant la fraude électorale ! Tout le reste, «une justice indépendante» «une justice forte», c’est juste pour nous prouver qu’ils sont coquins, mais qu’ils gardent malgré tout le sens de l’humour. Rions ! Rions ! L’Américain rit bien sous cape à des milliers de kilomètres du lieu où il a commis le casse, le hold-up du siècle ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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