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Le secteur de l’Éducation nationale prévoit d’accueillir pour la prochaine rentrée scolaire 8 113 152 élèves dans les différents cycles d’enseignement, a annoncé samedi le secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, Boubekeur Khaldi. La rentrée scolaire 2009-2010 prévue le 12 septembre connaîtra une augmentation du nombre d’élèves estimée par Boubkeur Khaldi à 315 282 élèves encadrés par 370 259 encadreurs éducatifs. En vue de garantir le succès de cette rentrée scolaire, le ministère de l’Éducation a mobilisé tous les moyens matériels et humains, selon son secrétaire général qui rappelle que les élèves seront accueillis dans 24 564 établissements éducatifs dans les différents cycles d’enseignement. Dans ce contexte, le secteur devra réceptionner 551 établissements dont 137 lycées. Le secteur a également bénéficié de 609 nouvelles cantines, 271 établissements en demipensionnat et 21 internats au niveau national. Évoquant certains indices relatifs à la rentrée scolaire 2009-2010, Boubekeur Khaldi a indiqué que le taux d’occupation des classes sera de 29,84 élèves pour le cycle primaire, de 39,03 élèves pour le moyen et de 30 élèves par classe pour le secondaire. Le secrétaire général du ministère de l’Éducation a rappelé, en outre, le taux de scolarisation estimé à 97,04% pour les élèves ayant atteint l’âge légal de scolarisation, précisant que ce taux est de 95,28% pour les élèves âgés entre 6 et 15 ans. Par ailleurs, Boubekeur Khaldi a évoqué d’autres volets intéressant le secteur dont le budget « colossal » qui lui a été affecté estimé à 504 milliards de DA. Concernant le livre scolaire, le SG du ministère de l’Éducation nationale a souligné que le secteur couvrira pour la prochaine rentrée scolaire tous les besoins en la matière, avec la production de 57 millions de livres en plus du stock existant estimé à 4 millions de livres. Pour ce qui est des nouveautés, il s’agit de l’édition du livre et du cahier d’exercices de français pour la 5ème année primaire et du livre de la langue amazighe pour la 2ème année moyenne, ce qui portera le nombre de titres édités par le secteur à 155 titres. L’année scolaire 2009-2010 sera également caractérisée par un allègement des programmes des cycles primaire et secondaire, outre le soutien au module informatique pour la quatrième année moyenne, l’ensemble des programmes «restructurés» dans le cadre de la réforme ayant atteint 188 programmes. Par ailleurs, Boubekeur Khaldi a souligné que le secteur appliquera à compter de la prochaine année scolaire une série de mesures dont le soutien au dispositif d’évaluation, d’orientation et de suivi des programmes éducatifs dans tous les cycles d’enseignement, et l’annulation du redoublement pour la première année secondaire et l’élargissement de l’opération d’ouverture des classes « sportétudes »

Les résultats de l’examen du baccalauréat sont connus depuis jeudi matin pour les candidats qui les attendaient avec impatience depuis un moment. Les uns contents, satisfaits, heureux et les autres déçus nourrissant tout de même l’espoir de l’avoir l’année prochaine. Ces premières impressions nous les avons enregistrées au lycée Thaâlibya II d’Hussein dey. Cet établissement d’Alger-centre qui a enregistré un taux de réussite de 59% a vécu une grande fête le jour même des résultats. Une fête organisée et animée par tous les nouveaux bacheliers de ce lycée. Les meilleures moyennes dans ce lycée ont été l’oeuvre de la classe lettres et langues étrangères. Le jeune Ben Medkhel Bilal a eu une moyenne de 14 45. Alors que Chalabi Samah d’une classe de mathématiques a obtenu une moyenne de 13 26. Devant la porte de cet établissement, ils étaient nombreux à allumer des fumigènes, chanter, danser et exprimer leur joie et leur contentement. Ces jeunes qui étaient hier des lycéens sont devenus aujourd’hui des bacheliers, donc des universitaires. Leur joie est indescriptible. Dans ce moment de contentement il n’est pas importent de se connaître ou pas, d’être fille ou garçon car tout le monde s’embrasse, échange les félicitations et verse des larmes de joie.Tout cela ne sort pas de l’ordinaire. C’est un spectacle qui se répète chaque année. La nouveauté cette fois c’est les cartes d’invitation qui étaient prêtes pour être remises aux amis afin de fêter ensemble ce succès. Nous mêmes nous avons été invités à une de ces soirées consacrées juste « aux jeunes » malgré le fait que nous ne connaissions pas la personne. Quant aux parents d’élèves, ils étaient présents dès les premières heures devant l’établissement pour se rassurer des résultats qu’ils ont eus sur le réseau de Mobilis. Au moment de l’annonce des résultats au lycée il y avait des parents heureux, satisfaits, fiers et d’autres déçus et angoissés. Toujours à Thaâlibya II, le directeur de l’établissement Daou nous a appris qu’il est très content du taux de réussite au niveau de son lycée et que ce dernier « était le résultat d’un long travail dur, sérieux et un esprit de responsabilité chez tous les concernés à commencer par l’administration, les encadreurs jusqu’aux parents d’élèves. Ces derniers étaient toujours présents pour écouter nos conseils, nos remarques et nos orientations concernant leurs enfants qui sont les nôtres aussi » a-t-il souligné. Aujourd’hui, ces nouveaux bacheliers qui se faisaient des soucis pour le résultat de l’examen de Baccalauréat se préparent pour trois choses. La première est une grande fête avec les amis, la deuxième des vacances loin du stress et la troisième qui est la plus importante est l’inscription à l’université. C’est à eux maintenant de tracer leur avenir.

Le taux officiel de réussite au baccalauréat cette année est de l'ordre de 45,04%, soit une régression de 8,16 % par rapport à l'année précédente (53,21), c'est ce qu'a déclaré, hier, à Alger, le secrétaire général du ministère de l'Éducation nationale, Boubekeur Khaldi. S'exprimant lors d'une conférence de presse, celui-ci a estimé que «ce taux est satisfaisant au vu de la précarité du parcours scolaire de cette cohorte d'élèves». Mieux encore, le conférencier a indiqué que «les résultats auraient pu être plus mauvais n'étaient ce les efforts fournis par le ministère en matière d'accompagnement de ces élèves sur le plan pédagogique. Ce qui leur a permis de combler leurs lacunes et de rattraper le retard accumulé ». L'orateur pour expliquer cet état de fait (la régression) a évoqué « l'exception » de cette année. Comment ? « Il va sans dire que cette catégorie est composée d'élèves de la dernière promotion de l'enseignement fondamental qui ont échoué au BEM de la session 2005 et non admis en premiére année secondaire. Ils ont été tous autorisés à refaire une classe spéciale de l'ancien programme en 2005/2006 car ils ne pouvaient, en aucun cas redoubler en 3ème année moyenne du nouveau programme issu de la restructuration de l'enseignement moyen dont la durée est passée de 3 à 4 ans »,a-t-il dit. Et d'ajouter : « A titre exceptionnel, ces élèves ont tous été autorisés à redoubler la 9ème année fondamentale alors que la totalité d'entre eux avaient largement dépassé l'âge de la scolarité obligatoire ». Et ce n'est pas tout : « En outre, cette cohorte a dû drainer durant les 3 années du cycle secondaire, les redoublants de la 1ère AS en 2006/2007, les redoublants de 2ème AS en 2007/2008 et les redoublants de 3ème AS de l'année scolaire 2008/2009». En termes de chiffres, 90% des ces élèves ont refait leur année (9ème) et présentent des lacunes considérables en matière d'assimilation des cours… En tout état de cause, le constat est là : le taux est inférieur à celui de l'année dernière. Pis encore, même le nombre des bacheliers ayant eu le BAC avec mention est en baisse notable : Cette année ils ne sont que 26 312 alors qu'en 2008 le nombre était de 76 990. Sérieux coup sur le plan de la qualité… Les reformes éducatives sont mises à l'index. Faudra-ils les réformer, s'interroge les experts avant de répondre par l'affirmatif. Les syndicats autonomes, puisque c'est d'eux qu'il s'agit, ont plaidé pour la nécessite voire même l'urgence de l'organisation des assises pour évaluer ces réformes. Pour eux, il n'est pas question de continuer sur ce même cheminement car, il y va, avant tout, de l'avenir de l'école algérienne et par voie de conséquence de nos élèves dont le niveau est en constante régression. Une telle recommandation n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Et pour cause, le ministère de l'éducation nationale est conscient de l'enjeu en soutenant que les reformes ne sont pas du « Saint Coran ». Raison pour laquelle, il a été décidé, la semaine dernière l'allégement des programmes pour les deux cycles à savoir : le primaire et le secondaire. Comme il sera question de réduire le nombre d'élèves par classe tous paliers confondus. À cela, il y a lieu d'ajouter, la formation des enseignants, l'évaluation des programmes scolaires à partir de l'année prochaine… Le département de Benbouzid soutient mordicus, que la mise en place de ces mesures aura pour effet de remédier à cette situation de «dégringolade » des résultats scolaires. Et là ce n'est pas les exemples qui manquent, hélas : tenez-vous bien, selon Boubekeur Khaldi, un établissement dans la wilaya de Djelfa a obtenu 0% de réussite au Baccalauréat de cette année. Le fait est à la fois inédit et grave non sans susciter une thérapie d'urgence. Et ce n'est surtout pas la décision du ministère de permettre aux candidats recalés de refaire l'année qui va panser la plaie. Quant le ministère pense à l'année prochaine… Le département de Benbouzid prépare déjà la prochaine année scolaire. Pour accueillir dans de bonnes conditions les 8 116 252 élèves tous paliers confondus, il semble que les préparatifs vont bon train, du moins selon Boubekeur Khaldi. Sur le plan infrastructurel, sont quelques 551 nouveaux établissements entre lycées, CEM et primaires à réceptionner sous peu. Le manuel scolaire qui a fait défaut durant les années précédentes ne sera qu'un mauvais souvenir dès l'année prochaine, selon toujours le même responsable. Et pour cause, pas moins de 57 218302 manuels scolaires sont disponibles. Alors qu'un stock avoisinant les 4 378 443 a été mis en place pour « palier à toute mauvaise surprise, catastrophe naturelle, entre autres». La nouveauté l'année prochaine, indique la même voix, constitue en la mise en place de nouveaux programmes en l'occurrence : Un nouveau programme de langue française pour les élèves de 5 année primaires et un autre en Tamazight pour les élèves de 2 année moyennes ainsi que d'un programme informatique pour les élèves de 4 année primaire. En sommes, dira le SG de l'éducation nationale, le ministère a mis en oeuvre jusque-là 188 programmes dans le cadre des réformes. Reste que le plus beau des cadeaux de Benbouzid en est le passage obligatoire de la 1ère année primaire à la 2ème année pour tous les élèves issus de ce palier.

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Les écoles privées ont enregistré un taux de réussite de 26,01 %. Soit 262 bacheliers admis sur un total de 985 candidats. Le taux est en baisse par rapport à l'année passée où il a été enregistré 83,04%.

Sur un total de 245.929 candidats scolarisés, 110.759 ont réussi l'examen du Baccalauréat de cette session 2009. Les filles ont été les plus présentes sur les listes des lauréats du bac 2009, avec un taux de 57,82 % (64,042 bachelières)contre 42,18% pour les garçons (46,717 bacheliers.

Pour les candidats libres, le taux de réussite est estimé à 19,76% au niveau national (121 253 candidats), sachant que le nombre des candidats libres inscrits cette année a été de 181 154 inscrits.

Parmi les candidats ayant des besoins spécifiques, 54 ont réussi l'examen du Baccalauréat (36,73%) dont 39 non voyants (39%) et 15 handicapés moteur (31,91%).

Par wilaya, Tizi Ouzou, comme c'était le cas l'année dernière vient en pôle position avec un taux de 58,99 suivie par Tipaza (54,55) et en 3ème position la wilaya de Mascara (51,30%.)