Serena Williams et Federer VAINQUEURS de Wimbledon 2012

Federer: "On ne s'y habitue jamais"

Roger Federer est encore sous le choc. Vainqueur de son septième titre à Wimbledon, le Suisse ne réalise pas encore la portée de ce succès qui restera comme l'un des plus marquants de sa carrière, tant il se faisait attendre. Le déclin, ce n'est pas donc pour maintenant.

Ce septième titre à Londres a-t-il un goût particulier ?

R.F. : Toutes les finales de Grand Chelem, particulièrement ici à Wimbledon, sont spéciales. On ne s'y habitue jamais. Celle d'aujourd'hui était unique car je jouais contre Andy (Murray) et aussi parce que nous avons terminé sous le toit, ce qui n'était jamais arrivé en finale. Je n'ai pas encore bien digéré ce titre. Il y avait tellement de choses en jeu que ça va me prendre plus de temps que d'habitude pour me rendre compte de ce que j'ai fait.

Vous sentez-vous fait pour Wimbledon ?

R.F. : Dans une certaine mesure oui. C'est ici que je suis le meilleur, je ne sais pas vraiment pourquoi. Dès le début, je savais que j'allais bien jouer ici. Au fil des ans, j'ai réussi à conserver un haut niveau de résultats. Les deux dernières années ont été un peu décevantes, mais Berdych et Jo (Tsonga, NDLR) avaient très bien joué contre moi. Cette année, j'ai décidé de prendre plus l'initiative, plutôt que d'attendre la faute de mes adversaires dans les gros matches. C'est comme ça qu'on veut gagner Wimbledon, en prenant sa chance. C'est ce que j'ai réussi à faire aujourd'hui.

Cela a-t-il été dur pour vous depuis deux ans de répondre aux questions sur votre capacité à gagner de nouveau un Grand Chelem ?

R.F. : Cela n'a pas commencé dès le lendemain de ma victoire à l'Open d'Australie en 2010 ! En général, je trouve que les conférences de presse se sont apaisées depuis que j'ai gagné ici il y a trois ans (il avait battu le record de victoires en Grand Chelem de Sampras en 2009, NDLR) et depuis que j'ai gagné à Roland-Garros. Bien sûr, je comprends qu'on veuille être le premier à avoir mentionné mon déclin.

De quand datez-vous le début de votre remontée vers la place de numéro un mondial?

R.F. : Peut-être à Roland-Garros en 2011. J'étais très proche de Rafa (Nadal) en finale. Je crois que j'ai bien joué aussi ici contre Tsonga l'an passé, mais les choses n'avaient pas tourné en ma faveur, puis j'ai été un peu malchanceux à l'US Open contre Djokovic (demi-finale perdue après avoir eu deux balles de match, NDLR). Ma confiance a augmenté avec mes victoires à Paris-Bercy et au Masters. C'est là que j'ai compris que beaucoup de choses étaient possibles en 2012.

Pensez-vous être un meilleur joueur qu'il y a cinq ans ?

R.F. : J'espère bien ! Avec tous ces entraînements, j'espère ne pas être moins bon. Je pense que je joue très bien en ce moment. Mais peut-être y a-t-il eu une période où, grâce à la confiance énorme que j'avais, je réussissais certains coups que je ne tente plus maintenant. Je joue peut-être un peu plus le pourcentage.

Quelles concessions avez-vous dû faire à cause de votre âge ?

R.F. : On oublie parfois que je suis le père de jumelles. Cela a eu un impact énorme sur ma vie. Le seul fait de mettre les choses en place a été un défi. Cela semble avoir eu un effet positif sur mon jeu car je joue mon meilleur tennis en ce moment. La victoire d'aujourd'hui est un rêve devenu réalité pour moi et pour ma famille.

 

 

 

 

Serena Williams and Agnieszka Radwanska 2012 wimbledon - 0

Serena Williams and Agnieszka Radwanska 2012 wimbledon - 0

AFP

 

 

 

 

 

 

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Wimbledon: Serena Williams gagne le double avec Venus après le simple

 

LONDRES (AFP) - Serena Williams a gagné samedi l'épreuve du double dames de Wimbledon avec sa soeur Venus quelques heures après avoir remporté le simple.

Les Américaines ont battu les Tchèques Andrea Hlavackova et Lucie Hradecka en deux sets 7-5, 6-4 pour enlever leur cinquième titre en double à Londres, où elles ont aussi gagné chacune à cinq reprises en simple.

Il s'agit de la treizième victoire des Williams en Grand Chelem en double (5 à Wimbledon, 4 à l'Open d'Australien, 2 à l'US Open, 2 à Roland-Garros), ce qui les place en troisième position dans l'ère Open (depuis 1968) derrière Martina Navratilova et Pam Shriver (21) et Gigi Fernandez et Natacha Zvereva (14).

Elles n'ont jamais perdu en finale d'un Grand Chelem et sont aussi doubles championnes olympiques (2000, 2008).

Serena, 30 ans, a réussi le doublé simple-double à Wimbledon pour la troisième fois après 2002 et 2009. Venus, 32 ans, l'a fait à deux reprises en 2000 et 2008.

Dans l'après-midi, Serena avait gagné son cinquième Wimbledon en simple en battant en finale la PolonaiseAgnieszka Radwanska, en trois sets, 6-1, 5-7, 6-2.

Serena, qu’est-ce qui vous a rendu nerveuse dans le deuxième set ? Serena Williams : Il n’y a pas de raison particulière. J’avais l’impression d’être plus agressive qu’au premier set. Mais il faut lui reconnaître qu’elle s’est mise à très bien jouer. J’ai un peu paniqué et je n’aurais pas dû. D’habitude, cela n’arrive pas. Pouvez-vous revenir sur vos difficultés depuis la blessure au pied il y a deux ans et vos problèmes de santé ? Il y a eu des moments difficiles c’est vrai. Il y a eu des moments où j’étais coincée sur mon canapé et je n’en pouvais vraiment plus.  J’étais épuisée mais je n’ai pas jeté l’éponge. Et pourtant je me suis retrouvée avec un caillot de sang, un tube dans l’estomac, des problèmes de poumons.  Sans parler des deux opérations au pied. C’était beaucoup, vraiment beaucoup. J’avais vraiment le sentiment de n’avoir rien fait pour mériter cela et j’étais totalement au fond du trou. Alors revenir et gagner ici alors que j’étais quasiment tombée à la 200e place mondiale, c’est un parcours incroyable pour moi. Votre service vous a beaucoup aidée tout au long de ce tournoi… C’est vrai. Je ne sais pas pourquoi il était aussi efficace en fait. Comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas comme si je le travaillais beaucoup à l’entraînement. Je pense que j’étais dans un bon rythme. Avez-vous copié le service de Pete Sampras, qui est l’une de vos idoles de jeunesse ? Quand j’étais plus jeune, oui. Je voulais servir exactement comme lui. Mais après mon geste a changé il est devenu le mien et maintenant il n’a plus rien à voir avec le sien. Mais c’était définitivement mon souhait et mon intention à l’origine. Et maintenant, que pourriez-vous réussir de plus ? Vous plaisantez ou quoi ? Je veux gagner l’US Open, puis l’Open d’Australie, Roland-Garros et Wimbledon 2013 ! A 30 ans passés, avez-vous l’impression d’avoir encore beaucoup d’années devant vous ? Je ne me suis jamais sentie aussi bien. Je n’ai quasiment eu aucune blessure pendant ce tournoi. Et j’ai joué tous les jours, parfois deux matches dans la journée (avec le double), ce qui ne m’était pas arrivé depuis très longtemps.  Propos recueillis par notre envoyée spéciale à Wimbledon Wimbledon en images :

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09/07/2012
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