Vendredi 2 janvier, 2e jour de l'année
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1430 هـ | 05 محرم | ألجمعة |
2009 | 02 جانفي | ألجمعة |
Le dicton météorologique du jour:
"Le temps du 2 janvier présage celui de septembre"
Le proverbe du jour:
"Renard n'est pas juge à un concours d'oies" (proverbe anglais)
La citation du jour:
"Tous les gestes sont bons quand ils sont naturels. Ceux qu'on apprend sont toujours faux" (Sacha Guitry, Deburau
2009 ألجمعة02جانفي
Le dicton météorologique du jour:
"Pour la Saint-Sylvestre,
Les jours croissent d'un pas de maître"
Le proverbe du jour:
"Ce qui n'est pas dans les actes n'est pas dans le monde" (proverbe latin)
La citation du jour:
"De quelque superbe distinction que se flattent les hommes, ils ont tous une même origine, et cette origine est petite"(Jacques Bénigne Bossuet, Oraison funèbre de Henriette-Anne d'Angleterre, duchesse d'Orléans)
Algérie : "C'est bien dommage d'avoir peur de nos homologues tunisiens..."
Soumis par Meziane Rabhi
24-12-2008
Dernière mise à jour : 24-12-2008
En janvier prochain l’Algérie devrait connaître un grand changement avec l’extérieur, les algériens
estiment ne pas être prêts, mais pour le ministre du commerce, cette réaction contre le changement serait synonyme
de peur face à leurs homologues tunisiens ou tchadiens.
Les industriels algériens présentent bien à la fois des signes de mécontentements et d’inquiétudes
d’autant plus que leur outil de production semble être menacé “On ne connaît ni le contenu de
l’accord, ni les mécanismes qui vont le régir, ni les procédures de son application”, a affirmé le président
du Forum des chefs d’entreprise, Réda Hamiani, au nom de sonassociation.
Les industriels algériens ne partagent pas l’optimisme du ministre du Commerce au sujet de la grande zone de
libre-échange (Zale). Ils l’ont fait savoir, hier, sur les ondes de la radio Chaîne III, avec des propos, parfois, très
durs. Les industriels algériens estiment ne pas être préparés pour subir encore la concurrence des produits arabes,notamment agroalimentaires, textiles… à compter du 2 janvier prochain. Un dossier a été soumis, en décembre, Ã
l’ambassadeur d’Algérie au Caire, qui est également le représentant de l’Algérie à la Ligue arabe
pour confirmer l’adhésion de notre pays à la Zale, à compter de janvier prochain. En d’autres termes, les
produits fabriqués dans 22 pays arabes pourraient être exportés vers l’Algérie sans droit de douane. Ce qui
leur assure un avantage par rapport aux produits fabriqués localement. Ces produits risquent d’inonder les
marchés algériens et donc menacer l’outil de production local.
Beaucoup d’usines risquent de fermer. Interrogé par le journaliste de la Chaîne III, le ministre du Commerce, M.
Hachemi Djaâboub, a affirmé ne pas comprendre la crainte suscitée chez les opérateurs économiques, par
l’adhésion de l’Algérie à la zone de libre-échange. “Nous sommes les derniers de la classe.
C’est bien dommage de voir nos industriels avoir peur de leurs homologues tunisiens ou tchadiens”, a
indiqué le ministre, estimant que “notre quincaillerie” ne peut être écoulée que sur les marchés
africains. Le ministre juge utopique le fait de penser que le produit industriel algérien pouvait être placé sur le marché
européen, en même temps, il estime que la place de l’Algérie “est dans le concert des pays arabes et
doit rivaliser avec eux”, convaincu qu’elle va gagner, tout en reconnaissant le retard pris par notre pays
“en matière de diplomatie économique”.
“L’économie algérienne n’est pas en mesure de supporter une ouverture supplémentaire”
Le président du Forum des chefs d’entreprise a exprimé “le grand mécontentement et la
stupéfaction” des opérateurs économiques membres de cette organisation patronale, qui regroupe les poids
lourds de l’industrie algérienne.
M. Hamiani a précisé que dans un autre contexte, il aurait applaudi à la perspective que l’Algérie fasse partie
d’une zone de libre-échange avec les pays arabes. D’autant que ces derniers sont les premiers
investisseurs en Algérie. “Mais, là où le bât blesse, nous n’avons été ni consultés ni associés ; nous
n’avons reçu aucun document. On ne connaît pas le contenu de cet accord, ni les mécanismes qui vont le régir, ni
les procédures de son application”, a relevé le président du FCE, indiquant ne pas partager
“l’optimisme du ministre du Commerce, dans la forme et dans le fond”. Dans la forme, M. Hamiani
est perplexe “devant cette légèreté” avec laquelle les autorités leur ont “balancé ce type
d’accord” sans que les opérateurs soient consultés. Sur le fond, la position du Forum est que
“l’économie algérienne n’est pas en mesure de supporter une ouverture supplémentaire”.
“C’est afficher une profonde méconnaissance du secteur industriel que de dire que cet accord est de
nature à donner du tonus et du muscle à l’industrie algérienne”, a ajouté le président du FCE. Il aurait fallu
d’abord faire l’évaluation de la mise en œuvre de l’accord d’association avec
l’Union européenne. “À la suite de l’évaluation, on pourrait juger si l’industrie algérienne qui
périclite est encore en mesure de résister à l’érosion de ses parts de marché”, a suggéré M. Hamiani.
S’appuyant sur les chiffres le président du Forum des chefs d’entreprise, a relevé que les importations
ont augmenté de 36% entre 2007 et 2008, alors que “l’industrie se morfond dans des procédures de
soutien qui ne lui arrivent pas”. “Nous aurions souhaité avant cette ouverture que la stratégie industrielle
soit plus efficace que la mise à niveau face ses effets, pour donner du tonus à l’industrie”, a affirmé Réda
Hamiani.
La Nouvelle conserverie algérienne (NCA Rouiba) pourrait délocaliser vers l&Égypte. Slim Othmani, présenté en
tant que président de l’Association des producteurs algérien des boisons, s’est dit “excédé et
choqué par les propos de monsieur le ministre du Commerce”. Le patron de la Nouvelle conserverie algérienne
(NCA Rouiba), a affirmé ne pas partager “la lecture et l’analyse de l’industrie algérienne du
ministre”.
M. Othmani pense, au contraire, qu’il y a des industriels qui peuvent parfaitement concurrencer d’autres
industriels dans certaines régions du monde, en particulier dans la zone arabe. Cependant, regrette-t-il, “on
demande aujourd’hui aux industriels algériens de jouer une partie de football dans laquelle les règles sont
Tunisie Affaire
http://www.tunisieaffaire.com Généré: 2 January, 2009, 02:21
spécifiques pour eux et différentes des autres”, en faisant référence en droits de douanes sur les intrants jugés
élevés, à la fiscalité et parafiscalité ainsi que les charges patronales que l’entreprise algérienne supporte
lourdement. “Je ne pourrais pas concurrencer techniquement un produit qui aura été fabriqué au Moyen-Orient.
J’en ai parlé à mes travailleurs. Je leur ai dit, attendez-vous à ce que l’année 2009, nous fermions
complètement notre activité en Algérie. Je pense que nous allons nous installer soit en Égypte, soit en Jordanie, soit Ã
Dubaï soit en Arabie saoudite”, a souligné le responsable de NCA Rouiba. Le directeur du commerce extérieur a
tenté de relativiser les choses, estimant que l’accord porte en fait que sur 2,7% seulement du commerce
extérieur de l’Algérie. M. Saïd Djellab, en matière d’échange interarabe, a relevé que l’Algérie
importe pour 895 millions de dollars et exporte pour 1,5 milliard de dollars, suggérant “de travailler ensemble
dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de cette zone de libre-échange”.
http://www.tunisieaffaire.com/index2.php?option=com_content&do_pdf=1&id=4443
الجمعة 5 محرم 1430 هـ الموافق لـ 02 جانفي 2009 PRIX NATIONAL DE L’ENVIRONNEMENT 2008 conserverie de Rouiba lauréate
by L'expression - 06/29/2008
""
Une centaine d’entreprises en Algérie adhèrent au programme de la dépollution.
Après deux années consécutives consacrées au monde de la recherche en matière d’environnement, le Prix national de l’environnement pour l’année 2008 est dédié dans sa 3e édition au monde de l’entreprise industrielle. Ainsi, ce Prix tant convoité est revenu à l’entreprise Nouvelle Conserverie Algérienne de Rouiba.
Le 2e Prix a été attribué à la société algérienne de zinc «Alzinc» de Ghazaouet. Quant au 3e Prix, il a été octroyé à la cimenterie de Ain El Kebira. Pas moins de 21 entreprises nationales, publiques et privées, se sont portées candidates à cette compétition.
Le ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme, Cherif Rahmani, a déclaré que «la dépollution n’est pas une exclusivité de société publique ou privée. C’est dire que le public et le privé sont intégrés ensemble dans cette nouvelle dynamique de dépollution».
L’entreprise lauréate a apporté une contribution notable dans le domaine de la protection de l’environnement algérien. Et ce, par son programme d’amélioration de l’environnement et de la qualité via l’introduction des certifications ISO 9000 et 14.000, les systèmes de management environnemental ainsi que la concrétisation du contrat de performance environnemental.
A ce propos, le ministre en charge du secteur a souligné que «ce Prix est une incitation permettant aux entreprises d’adhérer à cette dynamique afin de protéger la santé du citoyen».
Ce Prix national de l’environnement d’une valeur d’un million de dinars, est consacré par le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme en tant qu’outil de promotion et de sensibilisation à un environnement viable et dans une perspective de développement durable.
Ce Prix constitue une opportunité pour mettre en évidence le rôle du monde de l’entreprise industrielle en tant que partenaire stratégique pour l’objectif du développement durable.
Le Prix national de l’environnement aura mis en lumière cette année, l’importance que doit jouer l’entreprise industrielle dans la concrétisation du processus du développement durable en Algérie, la pérennité des installations de cette dernière ainsi que celles de ses matières premières, mais également sa légitimité s’appuie désormais sur le mode du développement durable, en associant, de ce fait, la croissance économique, la protection de l’environnement et l’équité sociale. A noter que plus d’une centaine d’entreprises en Algérie ont choisi cette voie.
Pour rappel, l’année écoulée ce Prix a été octroyé à un chercheur du Centre de recherches de l’énergie nucléaire à Alger pour ses recherches dédiées au changement climatique. En 2006, il a été attribué à un chercheur de la wilaya de Tlemcen. Ce dernier avait mis en évidence une espèce d’argile utilisée pour la lutte contre la pollution.
Poursuivant sa stratégie de dépollution, Rahmani a rappelé à la presse que les dommages causés à l’environnement durant les 3 dernières années sont de l’ordre de 3,5 milliards de dollars. «Grâce à notre stratégie nous avons pu réduire ce montant d’un milliard de dollars. Ainsi, nous sommes à 2,5 milliards de dollars», a-t-il conclu.
الجمعة 5 محرم 1430 هـ
الموافق لـ 02 جانفي 2009
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محرم5
ألجمعة
2009
02 جانفي
ألجمعة
Dimanche ألأحد (al-ahad)
Lundi: ألإثنين (al-itnayn)
Mardi ألثلاثاء (ath-thulaatha’ )
Jeudi ألخميس (al-khamiis )
Vendredi ألجمعة ( al-djum3a )
Samedi ألسبت (as-sabt )
Algérie : "C'est bien dommage d'avoir peur de nos homologues tunisiens..."
Soumis par Meziane Rabhi
24-12-2008
Dernière mise à jour : 24-12-2008
En janvier prochain l’Algérie devrait connaître un grand changement avec l’extérieur, les algériens
estiment ne pas être prêts, mais pour le ministre du commerce, cette réaction contre le changement serait synonyme
de peur face à leurs homologues tunisiens ou tchadiens.
Les industriels algériens présentent bien à la fois des signes de mécontentements et d’inquiétudes
d’autant plus que leur outil de production semble être menacé “On ne connaît ni le contenu de
l’accord, ni les mécanismes qui vont le régir, ni les procédures de son application”, a affirmé le président
du Forum des chefs d’entreprise, Réda Hamiani, au nom de son association.
Les industriels algériens ne partagent pas l’optimisme du ministre du Commerce au sujet de la grande zone de
libre-échange (Zale). Ils l’ont fait savoir, hier, sur les ondes de la radio Chaîne III, avec des propos, parfois, très
durs. Les industriels algériens estiment ne pas être préparés pour subir encore la concurrence des produits arabes,
notamment agroalimentaires, textiles… à compter du 2 janvier prochain. Un dossier a été soumis, en décembre, Ã
l’ambassadeur d’Algérie au Caire, qui est également le représentant de l’Algérie à la Ligue arabe
pour confirmer l’adhésion de notre pays à la Zale, à compter de janvier prochain. En d’autres termes, les
produits fabriqués dans 22 pays arabes pourraient être exportés vers l’Algérie sans droit de douane. Ce qui
leur assure un avantage par rapport aux produits fabriqués localement. Ces produits risquent d’inonder les
marchés algériens et donc menacer l’outil de production local.
Beaucoup d’usines risquent de fermer. Interrogé par le journaliste de la Chaîne III, le ministre du Commerce, M.
Hachemi Djaâboub, a affirmé ne pas comprendre la crainte suscitée chez les opérateurs économiques, par
l’adhésion de l’Algérie à la zone de libre-échange. “Nous sommes les derniers de la classe.
C’est bien dommage de voir nos industriels avoir peur de leurs homologues tunisiens ou tchadiens”, a
indiqué le ministre, estimant que “notre quincaillerie” ne peut être écoulée que sur les marchés
africains. Le ministre juge utopique le fait de penser que le produit industriel algérien pouvait être placé sur le marché
européen, en même temps, il estime que la place de l’Algérie “est dans le concert des pays arabes et
doit rivaliser avec eux”, convaincu qu’elle va gagner, tout en reconnaissant le retard pris par notre pays
“en matière de diplomatie économique”.
“L’économie algérienne n’est pas en mesure de supporter une ouverture supplémentaire”
Le président du Forum des chefs d’entreprise a exprimé “le grand mécontentement et la
stupéfaction” des opérateurs économiques membres de cette organisation patronale, qui regroupe les poids
lourds de l’industrie algérienne.
M. Hamiani a précisé que dans un autre contexte, il aurait applaudi à la perspective que l’Algérie fasse partie
d’une zone de libre-échange avec les pays arabes. D’autant que ces derniers sont les premiers
investisseurs en Algérie. “Mais, là où le bât blesse, nous n’avons été ni consultés ni associés ; nous
n’avons reçu aucun document. On ne connaît pas le contenu de cet accord, ni les mécanismes qui vont le régir, ni
les procédures de son application”, a relevé le président du FCE, indiquant ne pas partager
“l’optimisme du ministre du Commerce, dans la forme et dans le fond”. Dans la forme, M. Hamiani
est perplexe “devant cette légèreté” avec laquelle les autorités leur ont “balancé ce type
d’accord” sans que les opérateurs soient consultés. Sur le fond, la position du Forum est que
“l’économie algérienne n’est pas en mesure de supporter une ouverture supplémentaire”.
“C’est afficher une profonde méconnaissance du secteur industriel que de dire que cet accord est de
nature à donner du tonus et du muscle à l’industrie algérienne”, a ajouté le président du FCE. Il aurait fallu
d’abord faire l’évaluation de la mise en œuvre de l’accord d’association avec
l’Union européenne. “À la suite de l’évaluation, on pourrait juger si l’industrie algérienne qui
périclite est encore en mesure de résister à l’érosion de ses parts de marché”, a suggéré M. Hamiani.
S’appuyant sur les chiffres le président du Forum des chefs d’entreprise, a relevé que les importations
ont augmenté de 36% entre 2007 et 2008, alors que “l’industrie se morfond dans des procédures de
soutien qui ne lui arrivent pas”. “Nous aurions souhaité avant cette ouverture que la stratégie industrielle
soit plus efficace que la mise à niveau face ses effets, pour donner du tonus à l’industrie”, a affirmé Réda
Hamiani.
La Nouvelle conserverie algérienne (NCA Rouiba) pourrait délocaliser vers l’Égypte. Slim Othmani, présenté en
tant que président de l’Association des producteurs algérien des boisons, s’est dit “excédé et
choqué par les propos de monsieur le ministre du Commerce”. Le patron de la Nouvelle conserverie algérienne
(NCA Rouiba), a affirmé ne pas partager “la lecture et l’analyse de l’industrie algérienne du
ministre”.
M. Othmani pense, au contraire, qu’il y a des industriels qui peuvent parfaitement concurrencer d’autres
industriels dans certaines régions du monde, en particulier dans la zone arabe. Cependant, regrette-t-il, “on
demande aujourd’hui aux industriels algériens de jouer une partie de football dans laquelle les règles sont
Tunisie Affaire
http://www.tunisieaffaire.com Généré: 2 January, 2009, 02:21
spécifiques pour eux et différentes des autres”, en faisant référence en droits de douanes sur les intrants jugés
élevés, à la fiscalité et parafiscalité ainsi que les charges patronales que l’entreprise algérienne supporte lourdement.
“Je ne pourrais pas concurrencer techniquement un produit qui aura été fabriqué au Moyen-Orient.
J’en ai parlé à mes travailleurs. Je leur ai dit, attendez-vous à ce que l’année 2009, nous fermions
complètement notre activité en Algérie. Je pense que nous allons nous installer soit en Égypte, soit en Jordanie, soit Ã
Dubaï soit en Arabie saoudite”, a souligné le responsable de NCA Rouiba. Le directeur du commerce extérieur a
tenté de relativiser les choses, estimant que l’accord porte en fait que sur 2,7% seulement du commerce
extérieur de l’Algérie. M. Saïd Djellab, en matière d’échange interarabe, a relevé que l’Algérie
importe pour 895 millions de dollars et exporte pour 1,5 milliard de dollars, suggérant “de travailler ensemble
dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de cette zone de libre-échange”.