Les établissements hospitaliers et les EPSP font peau neuve
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Les établissements hospitaliers et les EPSP font peau neuve
Par ailleurs, M. Bouradjouane a révélé que des projets sont en cours de réalisation. Il s’agit des services de médecine interne, de réanimation médicale et d’un laboratoire central. Les travaux seront achevés dans 18 mois. Le DG du CHU a présenté également le programme 2010 de la structure. Celui-ci comprend la réalisation d’un bloc d’urgence à l’entrée du CHU, la reconstruction du service de pédiatrie et de chirurgie pédiatrique, l’extension du service de la médecine légale, la réhabilitation de la clinique Boufrizi à Bouzaréah qui sera destinée à prendre en charge l’oncologie. Sans oublier la réhabilitation du service de chirurgie générale celui de l’ophtalmologie, l’extension du service de néphrologie. Il est prévu, en outre, la réhabilitation de plusieurs réseaux, entre autres, l’assainissement, le réseau d’incendie, le chauffage, le gaz, l’électricité, la réparation des ascenseurs et la dotation de groupes électrogènes. A titre de rappel, un appel d’offres national a été lancé au mois de décembre de l’année dernière pour «la réalisation d’un bâtiment abritant deux équipements de radiologie et leurs dépendances du CHU Beni Messous : lot 1 : électricité, lot 2 : climatisation, chauffage et plomberie sanitaire, lot 3 : gaz médicaux». Le CHU se dote également de nombreuses nouvelles infrastructures. Il s’agit de la réception prochainement d’un service d’hématologie et de l’ouverture d’une unité de stomatologie d’ici plus d’un mois. «Des efforts colossaux ont été consentis par les autorités et un travail énorme a été fait et ce, au bonheur des citoyens», a souligné le DG. L’enveloppe financière allouée à la réhabilitation et la réalisation de ces projets est de 120 milliards de centimes, tandis que celle consacrée à l’équipement est estimée à 700 millions de dinars, dont 70% sont acquis. Sur ce point, le CHU a réceptionné un nouveau scanner, et en attend un deuxième qui sera reçu, selon le responsable de l’hôpital, dans moins d’un mois ainsi qu’une imagerie par résonance magnétique (IRM). Au niveau du CHU Mustapha Bacha, hôpital central du pays, ajustés aux nouvelles technologies, les services de chirurgie générale et de chirurgie infantile (CCI), d’ORL, maxillo-faciale, d’ophtalmologie, de cardiologie A et B, le laboratoire central, la maternité, la néonatalogie et la dermatologie ont subi des transformations considérables. L’établissement hospitalier spécialisé (ESP) «Maouche Mohamed Amokrane» (ex-CNMS) en cardiologie a subi le même lifting, rénové, restructuré et s’est doté d’un nouvel équipement médical. Plusieurs nouvelles structures hospitalières et de santé seront réalisées à travers la capitale dans le cadre du plan quinquennal 2009-2014. Il s’agit d’un centre de cardiologie et de chirurgie cardio-pédiatrique qui sera implanté à Sidi Abdellah «dont les travaux viennent de commencer», d’un complexe mère-enfant et de gériatrie, d’un institut national de cardiologie, d’un grand hôpital pour brûlés. Celui-ci sera probablement réalisé à l’est d’Alger dans la zone industrielle de Rouiba. A cela s’ajoutent un hôpital pour enfants, trois établissements généraux de 240 lits (Ouled Fayet, Draria et Baraki), dont «les dossiers d’appel d’offres pour la maîtrise d’ouvrage sont en cours d’élaboration», ainsi que quatre maternités de 150 lits à Douéra, Rouiba, Bir Mourad Raïs et Aïn Benian. Pour ce qui est de la prise en charge des toxicomanes, trois nouvelles structures seront construites, à Drid Hocine, Chéraga et Bordj El Kiffan. Aujourd’hui, la volonté du gouvernement de réformer le système national de santé passe par la création de «régions sanitaires».
Une manière de prendre en compte les spécificités régionales, de favoriser une plus grande couverture du territoire et d’offrir une meilleure possibilité
de redéploiement des personnels. @
OPTIMAL
La santé en réhabilitation
Par Rachida Merkouche
La qualité des soins passe aussi par l’état des infrastructures sanitaires et par leur nombre. Très anciennes et souvent défraîchies, elles nécessitent forcément une rénovation. Les bâtisses datent en grande partie de l’époque coloniale, leur vétusté est avérée et elles ne répondent plus aux normes en vigueur.
Salles de réception et services sont rendus obsolètes par les évolutions dictées par la mondialisation et par l’accroissement démographique. Dans certaines régions du pays, comme c’est le cas dans la wilaya de Aïn Defla, des établissements hospitaliers ont été construits en préfabriqué et ont largement dépassé leur durée de vie, tout en étant toujours opérationnels. Leur démolition et leur remplacement sont inévitables afin que les patients puissent accéder aux soins dans de meilleures conditions. La réalisation de nouvelles structures devient nécessaire, les pouvoirs publics l’ont compris puisque des projets sont en cours. D’autres infrastructures sont, par contre, en attente d’être relayées par du neuf. Il ne faut pas ignorer non plus que de nouvelles réalisations doivent étayer celles déjà existantes, notamment dans les grandes villes, en raison du nombre croissant de la population. La demande est en augmentation, rendant difficile la mission des hôpitaux que possède le pays. Il y a lieu de relever que des opérations de réaménagement et de rénovation y sont menées, en même temps pour améliorer leur aspect et pour les rendre plus accueillants. Dans les quartiers, les établissements de proximité de santé publique offrent un autre visage après leur réaménagement. Tout cela au grand bonheur des citoyens qui espèrent que la qualité de l’accueil sera en harmonie avec l’embellissement du bâti. D’autres réhabilitations sont en cours, un peu partout, que ce soit dans la capitale ou ailleurs sur le territoire national. Des enveloppes conséquentes ont été consacrées aux travaux de rénovation et d’extension, mais aussi aux projets de réalisation de nouveaux établissements hospitaliers inscrits dans certaines villes. @@